NPA 87
  • 30/03/17 - Avec Philippe Poutou, nos vies valent plus que leurs profits !

    5 avril 2017

    Reprendre nos affaires en main
    Pour Philippe Poutou et le Nouveau Parti Anticapitaliste, il faut en finir avec cette caste qui nous dirige depuis des décennies au service des grandes puissances de l’argent.
    Il faut reprendre nos affaires en main pour construire une société au service de toutes et tous. Et cela ne pourra pas se faire sans solutions radicales :

    1) Contre le chômage et la précarité : interdire les licenciements, partager le temps de travail, augmenter les salaires et pensions d’au moins 300 euros.
    Une partie des travailleurs ne trouve pas d’emploi, tandis que d’autres souffrent au travail. Il faut partager la tâche, répartir le travail entre toutes et tous, sans diminution de salaire pour que personne ne soit exclu de la vie sociale.
    Rien que les 60 milliards de dividendes distribués aux actionnaires en 2016 par les entreprises du CAC 40 représentent 2 millions d’emplois au salaire moyen. Il faut reprendre ce qu’ils nous volent.

    2) Réquisitionner les banques et les grandes entreprises, planifier l’économie
    Depuis des décennies, le système capitaliste fait payer ses crises à l’ensemble des classes populaires : d’un côté par un chômage de masse et de l’autre en pillant sans vergogne les caisses des États avec les « dettes » et les multiples avantages fiscaux.
    Grâce à toutes les combines servies sur un plateau par tous les politiciens, le patronat a touché de 100 à 150 milliards d’aide par an, tandis que l’évasion fiscale en France est estimée à 80 milliards d’euros. De quoi financer les emplois qui manquent tant dans les hôpitaux, l’Éducation, le transport ou le logement.
    Il faut mettre sous le contrôle des travailleurs les grandes entreprises qui font tourner l’économie pour décider démocratiquement de ce qui doit être produit en priorité et comment.

    3) Instaurer une démocratie directe
    Il faut supprimer la fonction présidentielle, limiter le salaire des élus au salaire moyen des travailleurs, permettre leur révocation, et empêcher tout cumul de mandats et fonctions. Il faut instaurer une démocratie directe dans les quartiers populaires ou les villages, dans les entreprises ou nos lieux de vie.
    Face à l’agriculture dépendante de l’agro-industrie, face à la santé sous la coupe des groupes pharmaceutiques et chimiques, face aux grands chantiers nuisibles imposés par Vinci ou autre : à nous de décider collectivement de notre avenir !

    4) Arrêt du nucléaire et planification de l’énergie
    Le nucléaire, civil ou militaire, est un réel danger pour tous. Les centrales vieillissent et font courir de plus en plus de risques aux populations. Ils ne savent que faire des déchets radioactifs à part léguer ce poison aux générations futures.
    Areva est en quasi faillite et c’est le contribuable qui paie. L’horizon pour EDF, c’est un gouffre financier vertigineux (près de 160 milliards d’euros pour la gestion des déchets, l’entretien et le démantèlement à venir des centrales).
    Il faut stopper le nucléaire et imposer une réelle planification de l’énergie et de la production pour arrêter le dérèglement climatique et la pollution.

    5) Lutter contre le racisme et toutes les discriminations
    Il faut en finir avec les inégalités entre femmes et hommes. Le droit des femmes c’est l’égalité au travail, le libre accès à l’avortement et à la contraception.
    Il faut en finir avec toutes les discriminations sexistes et racistes, en finir avec la chasse aux migrants.
    La liberté de circulation et d’installation est un seul et même droit pour toute l’humanité.

    6) Contre l’état d’urgence et la répression
    Nous sommes résolument contre les actes terroristes. Mais l’état d’urgence n’a pas servi à empêcher les attentats. Par contre, sous prétexte de sécurité, il réduit la liberté de manifester et sert à réprimer les mouvements sociaux, la contestation.

    7) Le capitalisme porte en lui la guerre et la destruction de la planète
    Son développement continue à se faire par le pillage des matières premières aux quatre coins du globe par le biais de dictatures locales ou directement par les interventions militaires françaises extérieures, comme en Afrique : les armes arrivent partout mais la nourriture et l’eau manquent à des millions de personnes chassées de leur lieu de vie.
    La France est le deuxième exportateur d’armes au monde : il y a de l’argent pour produire des engins de mort mais pas pour accueillir les milliers de migrants qui fuient les bombes et la misère.
    Si nous sommes internationalistes, c’est que, par delà les frontières, les populations subissent les mêmes firmes capitalistes qui n’ont, elles, qu’une seule nationalité, celle de leur coffre fort !

    8) Pour une Europe de solidarité entre les peuples
    Les différentes bourgeoisies européennes ont construit une Europe à leur image, une Europe pour servir les intérêts des grands groupes financiers et industriels dans le marché mondial. Et dans cette guerre de concurrence économique pour gagner des parts de marché, ce sont toujours les populations qui payent les pots cassés, quelle que soit leur nationalité.
    Oui, il nous faut combattre cette Europe capitaliste, pour imposer une autre Europe de solidarité entre les peuples contre l’exploitation et toutes les oppressions.
    Mais revenir aux frontières nationales, agiter l’étendard du protectionnisme ne nous protégera pas de la rapacité des capitalistes bien français. Le gouvernement et le patronat français n’ont pas eu besoin de Bruxelles pour nous imposer leur loi Travail !

    Philippe Poutou, candidat ouvrier
    Philippe Poutou représente la rupture avec tous les politiciens professionnels. Ouvrier candidat, il exprimera la nécessité que chacun d’entre nous, salariés, jeunes, chômeurs, retraités… fasse de la politique sans la déléguer à des bonimenteurs. Comme le fait la population guyanaise en révolte dans cette « colonie » française où les milliards coulent à flots pour le centre spatial de Kourou, mais où près de la moitié de la jeunesse vit sous le seuil de pauvreté.
    Le vote pour Philippe Poutou sera un vote de colère contre les profiteurs de la société : ceux qui font leur richesse sur le dos du travail des autres et ceux qui rêvent de les servir.
    Un vote qui ne se retournera pas contre nous, contrairement au vote pour l’extrême-droite dont le seul but est de diviser la population pour la mettre encore davantage à la merci des riches et des patrons.
    Alors que tous ceux qui vivent de leur travail, petits paysans, artisans ou commerçants, ouvriers ou employés, et tous ceux que la société exclut, tous ont des intérêts communs à défendre et une autre société à construire.
    Avec Philippe Poutou,
    exprimons notre colère et notre révolte !

      • Pour discuter de la candidature de Philippe Poutou, réunion publique :
      • mercredi 12 avril à 20h à Limoges – Corgnac - salle Marcel Vardelle
      • (espace associatif, 31 rue Marcel Vardelle, près du centre commercial Corgnac, bus 8 – arrêt Trésaguet)