NPA 87
  • 19 mars : MARCHE pour la JUSTICE et la DIGNITE - 14h Paris/Nation

    28 mars 2017

    CONTRE LE RACISME, LES VIOLENCES POLICIÈRES, LA HOGRA, LA CHASSE AUX MIGRANT-E-S

    MARCHE POUR LA JUSTICE ET LA DIGNITÉ

    DIMANCHE 19 MARS
    14H PARIS / NATION

    18H / RÉPUBLIQUE : CONCERT AVEC DE NOMBREUX ARTISTES
    DES MONTÉES EN CAR SONT ORGANISÉES DANS DE NOMBREUSES VILLES
    (départ en car de Limoges - pour info contact : npa87@npalimousin.org)
    MARCHE POUR LA JUSTICE ET POUR LA DIGNITÉ@MARCHE19MARS

    UN PAR MOIS...
    C’est, en moyenne, le nombre de pères, de frères, de fils que nous perdons à cause de la brutalité des
    forces de l’ordre. Une brutalité qui prend plusieurs formes : des techniques de pliage qui conduisent à l’asphyxie des victimes aux coups de poings, de balles ou de Taser qui, dans les pires des cas, s’avèrent mortels.

    Régulièrement depuis plus de 40 ans, les nôtres sont ainsi tués par l’État Français, aux mains de ceux que l’on appelle ironiquement les "gardiens de la paix".
    Régulièrement depuis plus de 40 ans, c’est l’impunité la plus abjecte et les campagnes de criminalisation qui répondent aux mobilisations de celles et ceux qui réclament vérité et justice pour leurs morts.
    L’acharnement policier, judiciaire et politique contre la famille Traoré, à qui nous exprimons toute notre solidarité, en est la preuve. À chaque fois, c’est la même histoire.

    La répression qui nous vise, nous familles de victimes, s’est accentuée sous le régime de l’état d’urgence. Tous les abus sont devenus possibles, avec leurs lots de conséquences tragiques.
    Ce n’est plus la police qui s’adapte à la loi, c’est la loi qui s’adapte à la police... Et nous sommes loin
    d’être les seuls à avoir été visés par le renforcement des dispositifs sécuritaires et des violences d’État.
    En 2015, le gouvernement a déclaré une véritable guerre intérieure : il a traqué les migrants et ceux qui les défendent, poursuivi la traditionnelle répression des « Noirs », des « Arabes », des « Rroms » et plus généralement des quartiers populaires, ciblé les « Musulmans » notamment via des perquisitions, des assignations à résidence et des fermetures de mosquées totalement arbitraires...À cela s’ajoute la guerre sociale qu’ont menée Valls et consorts, notamment dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail. Face aux résistances des quartiers populaires et du mouvement social, on a vu les violences se déchainer en touchant des catégories jusqu’ici protégées.

    Les attentats terribles que nous avons connus en 2015 et en 2016 sont venus renforcer l’arsenal sécuritaire alors qu’ils sont la conséquence directe de la politique guerrière que la France et ses alliés mènent à l’étranger.
    L’État Français, qui pèse toujours de tout son poids sur les peuples qu’il domine comme en Afrique, prolonge cette politique au Proche-Orient tout comme il entérine l’occupation de la Palestine. Sa "lutte contre le terrorisme" ressemble surtout à une agression permanente contre des peuples innocents.
    C’est, entre autres, ce qui nourrit la crise humanitaire des réfugiés, traités cyniquement comme une
    menace potentiellement "terroriste". C’est le serpent qui se mord la queue : le climat de guerre intérieure permet de justifier le contrôle toujours plus brutal de la population et délivre un permis de violence aux forces de l’ordre qui répriment toutes les gueules qui ne lui reviennent pas et tous ceux qui, des familles de victimes aux manifestants contre la loi travail en passant par les militants des quartiers populaires à la ZAD, osent s’organiser contre l’État, réclamer justice et affirmer leur Dignité.

    Nous appelons à manifester le 19 mars pour la Justice et la Dignité parce que :
    - La revendication légitime de Vérité et de Justice portée par ces familles victimes de violences policières doit être soutenue.
     La banalisation des discours, des actes racistes et leur caractère structurel sont inacceptables.
     Les droits démocratiques doivent être défendus face à l’Etat d’urgence et des mesures liberticides qui touchent particulièrement celles et ceux qui subissent le racisme.
     L’accueil des migrant-e-s dans des conditions dignes et la régularisation de tous les sans papiers doivent être opposés à l’Europe forteresse. »