NPA 87
  • Manifestation nationale contre la casse du service public : tous à Guéret le samedi 13 juin à 14h

    4 juin 2015

    Limoges, le 3 juin 2015

    A l’appel de 50 organisations syndicales, politiques et associatives, regroupées dans la « Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics », une manifestation nationale est organisée à Guéret le 13 juin 2015.
    En poursuivant le démantèlement des services publics, le gouvernement Hollande-Valls s’attaque à l’ensemble des classes populaires. Au nom de « l’austérité », il coupe dans tous les budgets et dégrade l’ensemble des services utiles à la population. En échange, il fait des milliards de cadeaux aux grandes entreprises industrielles et financières et il les laisse vider les caisses de l’État pour que les profiteurs accroissent leur magot dans les paradis fiscaux (50 à 80 milliards d’euros d’évasion fiscale).
    Alors que les richesses produites devraient être investies dans ce qui est utile à tous (l’éducation, la santé, les transports et les moyens de communication, l’énergie, l’eau…) elles sont détournées au profit d’une poignée de financiers qui en veulent toujours plus.

    Contre tous les travailleurs, le gouvernement donne l’exemple dans le public...
    A la Poste, ce sont les restructurations qui suppriment le personnel nécessaire. A la SNCF, c’est la dégradation des services rendus aux usagers. Dans la Santé, se soigner devient un luxe. Dans l’Education, c’est un manque criant de moyens, d’enseignants pour pouvoir consacrer le temps nécessaire à tous les enfants. L’accès au logement, à l’énergie, à l’eau... devient de plus en plus cher. Les collectivités locales sont étranglées financièrement et le milieu associatif est asphyxié par la baisse des subventions…

    … comme dans le privé !
    Au nom de la course à la compétitivité, de la rentabilité financière, les patrons mènent la même politique de compression du personnel. Les conditions de travail se dégradent dans les usines, dans les supermarchés, dans le bâtiment… Et ils osent dire que le travail manque ! ...alors que d’une main ils licencient, pour de l’autre augmenter le temps de travail, les cadences, la pression sur l’ensemble des salariés.
    Les grèves à Radio France et France3, celles des postiers contre les restructurations, les grèves dans l’Éducation Nationale contre la réforme des collèges et les suppressions de classes et d’options, les grèves dans les hôpitaux... tout cela montre que le personnel ne se résigne pas à la dégradation des services publics. Cela montre aussi que ce sont les mêmes attaques patronales et gouvernementales qui s’appliquent à tous, dans le public comme dans le privé.

    Alors, tous à Guéret !
    La manifestation du 13 juin à Guéret ne doit pas seulement être l’occasion d’exprimer notre raz-le-bol face à toutes ces attaques, mais aussi d’y rencontrer les différents secteurs en lutte dans toute la France pour montrer que, tous et toutes ensemble, nous sommes la seule force capable de s’opposer à toutes les politiques d’austérité.

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    Convergence nationale pour les Services Publics
    Guéret - 13 et 14 Juin
    – le programme -

    En plus de la manifestation nationale du 13 juin à 14h à Guéret, se tiendront plusieurs activités sur la ville.
    Le samedi 13 juin, de 10h à 15h, plusieurs chapiteaux accueilleront des débats sur les services publics : Eau et environnement – Santé – Poste – Ferroviaire – Tafta et autres accords de libre échange – réforme territoriale.
    Après la manifestation, soirée festive avec podium musical. Et toute la journée, buvettes et repas assurés par les organisateurs.
    Le dimanche 14 juin se tiendront de 9h30 à 13h les Assises du service public, par la restitution des débats du samedi et des suites à donner à toute cette mobilisation.
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    La colère des hospitaliers ne faiblit pas
    Depuis la mise en place des 35 heures dans les hôpitaux en 2002, le gouvernement n’a cessé de tailler dans les effectifs : 4 000 emplois supprimés ces trois dernières années dans les seuls hôpitaux de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Dans les hôpitaux parisiens, comme en province, c’est la fermeture de lits et la restructuration des services, tandis que les soignants sont régulièrement déplacés d’un service à l’autre, voire rappelés sur leurs congés, pour combler le sous-effectif. Et c’est toute la population qui en subit les conséquences.
    Les hospitaliers sont déterminés à ne plus voir leurs conditions de travail, leurs emplois et la santé des patients sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.
    Ils étaient 8 000 dans les rues de Paris les 21 et 28 mai, auxquels il faut ajouter environ autant de leurs collègues « assignés » pour « assurer la continuité des soins ». Les hospitaliers appellent l’ensemble de la fonction publique hospitalière à les rejoindre dans le mouvement.
    Ils seront à nouveau dans la rue le 11 juin. Ce même jour, les enseignants se mobiliseront contre la réforme du collège.
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    Sauver les banques ou sauver des vies ?
    De sources syndicales, « En 2014, l’AP-HP a déboursé 193 millions d’euros pour le remboursement de la dette ». Principales créancières du ministère de la Santé : HSBC, BNP Paribas ou la Société Générale, autant de banques qui ont alimenté la chronique des scandales financiers et ont coûté des milliards d’euros à l’État, tout en étant expertes en évasion fiscale au profit de leurs actionnaires.
    Est-ce aux patients et aux travailleurs des hôpitaux de payer le prix de ce racket ?
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    Turquie : la lutte paie !
    Pendant 13 jours, les 6 000 ouvriers de Renault Bursa en Turquie ont fait grève et occupé leur usine pour exiger des augmentations de salaire, face à une inflation de plus de 20 % par an. Comme le mouvement commençait à s’étendre à d’autres usines, la direction a cédé, entre autres, une prime d’un mois de salaire et le paiement des 13 jours de grève. Comme quoi les patrons peuvent payer quand ils craignent la généralisation des luttes !

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    Un collectif pour la défense des libertés organise une réunion publique :
    le mardi 16 juin, 20h30
    maison du Temps Libre à Limoges
    (derrière la mairie)

    "Loi sur le renseignement, c’est quoi c’Tarnac"

     les enjeux liberticides de la loi sur le renseignement (avec Simone Gaboriau, ancienne présidente du Syndicat de la Magistrature)
     la mise en œuvre de l’arsenal sécuritaire (témoignage d’inculpés de Tarnac, renvoyé en correctionnelle pour « terrorisme »)